La mondialisation a permis de délocaliser la production dans des pays où les coûts de main-d'œuvre sont moins élevés. Ces pratiques peuvent être positives puisqu’elles permettent à ces pays de se développer économiquement et d' améliorer leurs conditions de vie. Elles permettent aussi de réduire le prix des produits.
Par contre, la popularisation de la mode rapide des deux dernières décennies provoque une détérioration des conditions de travail. Elle a pour effet d’augmenter la production, diminuer ses coûts et réduire les délais de fabrication. Ceci engendre des pressions à la baisse sur les salaires, des formes d’emplois atypiques et des violences physiques et verbales.
Par exemple, malgré les lois nationales indiennes, les travailleurs sont payés en dessous du salaire minimum, les heures de travail maximales des adolescents ne sont pas respectées et des employés se voient refuser le chômage, les couvertures médicales et autres bénéfices sociaux lorsque l’employeur n’a pas payé les cotisations.
Il arrive parfois que le salaire minimum ne couvre pas le salaire vital, c’est-à-dire le salaire qui permet aux travailleurs de subvenir à leurs besoins fondamentaux comme le logement, la nourriture, l'éducation et les soins de santé. C’est le cas pour plusieurs pays asiatiques d’où proviennent nos vêtements.
Au niveau des externalités sociales, les trois enjeux les plus abordés sont les conditions de travail dans les champs de coton, dans les manufactures de vêtements et dans les manufactures textiles.