PAR ENTREMAILLE

En optant pour la production locale, Avancer contrôle davantage ses externalités sociales

La mondialisation a permis de délocaliser la production dans des  pays où les coûts de main-d'œuvre sont moins élevés. Ces pratiques peuvent être positives puisqu’elles permettent à ces pays de se développer économiquement et d' améliorer leurs conditions de vie. Elles permettent aussi de réduire le prix des produits.

Par contre, la popularisation de la mode rapide des deux dernières décennies provoque une détérioration des conditions de travail. Elle a pour effet d’augmenter la production, diminuer ses coûts et réduire les délais de fabrication. Ceci engendre des pressions à la baisse sur les salaires, des formes d’emplois atypiques et des violences physiques et verbales

Il arrive parfois que le salaire minimum ne couvre pas le salaire vital, c’est-à-dire le salaire qui permet aux travailleurs de subvenir à leurs besoins fondamentaux comme le logement, la nourriture, l'éducation et les soins de santé. C’est le cas pour plusieurs pays asiatiques d’où proviennent nos vêtements. 

Au niveau des externalités sociales, les trois enjeux les plus abordés sont les conditions de travail dans les champs de coton, dans les manufactures de vêtements et dans les manufactures textiles. 

En produisant au Québec, les manufactures de vêtements partenaires d’Avancer doivent respecter les normes du travail. Bien qu’il existe des certifications pour assurer des conditions de travail éthiques, de plus en plus d'organismes dénoncent l’efficacité de ces certifications. Aussi, il est plus facile pour Avancer de visiter ses sous-traitants et vérifier directement si les conditions de travail respectent ses standards.

EN OPTANT POUR LA PRODUCTION LOCALE, AVANCER DIMINUE SES EXTERNALITÉS ENVIRONNEMENTALES

L’industrie de l'habillement a plusieurs impacts sur l’environnement. L’impact monétaire de ces impacts, par exemple le coût d’épuration des eaux, le coût de compensation des gaz à effet de serre, les coûts d’enfouissement ne sont pas pris en compte. Étant donné les pressions pour améliorer nos pratiques environnementales, il est à prévoir que le coût des vêtements augmentera éventuellement. 

LA PRODUCTION LOCALE RÉDUIT LES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX

Lorsque les étapes de teinture et finition se font au Canada, il est plus facile de connaître et de vérifier les méthodes de production, le type d’énergie utilisée, etc. et de choisir ses fournisseurs en connaissance de cause.

Les vêtements faits au Québec sont généralement plus dispendieux que ceux faits à l’étranger. Quand on débourse davantage, on accorde une plus grande valeur au vêtement et on en prend soin. Le vêtement n’a pas l’aspect « jetable » qu’il possède dans la mode rapide.

Lorsqu’on achète un vêtement québécois, il peut avoir un lien d’attachement avec le vêtement. On accorde une plus grande valeur au vêtement, on l’entretient et on le garde plus longtemps.

Les vêtements faits au Québec, du fait de leur qualité et de la valeur qu’on leur accorde, peuvent avoir une valeur de revente ce qui permet d’allonger la durée de vie du vêtement.

Les coûts onéreux et les capacités limitées de production font qu’il est difficile de produire au rythme de la mode rapide.

En optant pour la production locale, Avancer engendre des impacts économiques positifs

Il est évident que plus on compte d'étapes de la chaîne de valeur effectuées localement, plus l’économie locale est stimulée par une contribution en revenus et en impôts. 

De plus, la perte de l’expertise textile du Québec peut avoir un impact sur l’économie locale. Outre la perte d’emploi et la perte de revenu pour l'État, nous perdons notre savoir-faire. La pandémie et la guerre en Ukraine ont démontré que les perturbations internationales peuvent avoir un impact sur les chaînes d’approvisionnement. Garder une partie de son savoir-faire et de ses infrastructures permet d’augmenter la résilience de notre économie locale.